1. |
Jamais Assez
04:49
|
|||
[À LIRE PENDANT L'ÉCOUTE]
L’amarre à la corde
L’amour à trente ans
Refoulent d’en dedans
Les non décidés
Les non protégés
La cours chez les parents
L’avare miséricorde
Faire des enfants faire d’la musique
Remplir ses trous statiques
La tête dans l’aspic
De chaire déchirée
De matelas usés
Le baptême d’argent
Éolienne du sang
L’ancrage réconforte
Bâtit ma nature morte
J’aurais jamais cru que l’miroir m’avait vu
J’garderai l’territoire en l’attente de l’obus
J’aurais jamais cru que l’miroir m’avait vu
J’garderai la mémoire pour atteindre mes buts
||: C’est pas assez :||
|
||||
2. |
||||
[À LIRE PENDANT L'ÉCOUTE]
Le ciel est noir d’étoiles partielles à rabais
par un soir oblique de lune minuscule
La tête se chante une berceuse à l’apogée
sombre et flasque
Au dernier revoir
De la même place sextile
Les pieds ancrés au centre d’un globe
dans sa propre merde tombale
Telles les cendres de mon mégot
aux grés de mes vents ravalateurs
///
Et
Mon
Seul
Bref
instant
De
Luci-
Dité
Est
lorsque
J’ouvre
Mon
troisième
Œil
Et
Ne
Vois
Ab-
so-
lu-
ment
Rien
|
||||
3. |
||||
[À LIRE PENDANT L'ÉCOUTE]
[Chars goéliques]
Deux goélands se poursuivent
comme des chars d’étoiles
taxidermistes
Pendant
que
J’essaie d’atteindre le sens de la vie
Regardant l’étoile filante vers moi
Et fumant un spliff
maintenant
Je regarde la ville à travers les
branches du printemps
Et Elle me sourit en reflets sinueux
En échange de mes yeux
///
[Noël c’est la mort]
Mes décorations décolorées
Mes décolorations comme des carrés
Rice Krispies
Emballés
Dans l’avarice freezée
D’une belle moustache qui frise
Contre les taches varices
d’un système
qui s’en calice
[PAROLES]
c’pas d’ma faute
Si j’tombe à quat’ pattes
Sous un éclair de nuage
La terre est ronde
Les jours sont plats
La vie est linéaire
Les jours tournent avec la terre
Le but semble profond
Mais on dirait que
Mon cadran sonne trop tôt
La fumée monte et descend
Un jour on va être intéressant
Mais pour l’instant
Personne vaut rien
Et la terre coule entre nos mains
|
||||
4. |
||||
[À LIRE PENDANT L'ÉCOUTE]
[Pleurer lentement, mais sûrement]
Mon méta s’amorphe dans l’osmose des choses
Les yeux dans la graisse de bine
refroidie
Pendant qu’encore je dîne
transi
Accolé sur la mélanine beige
plate
En beau veston
cravate
Décanté jusqu’en ma moelle
Déchiré, hélas, mais en vie
Devant mes ambitions
en métamorphoses
|
||||
5. |
||||
[À LIRE PENDANT L'ÉCOUTE]
[Gravité]
Dans un monde où
les coeurs tombent
la poussière est hors-la-loi
on y crève tous les ballons
la gravité n’est qu’objet
Le plat perd de son doux
le sol redevient bombe
l’hiver règne dehors en roi
le ciel s’arbore de béton
{depuis que}
l’effervescence est abjecte
|
||||
6. |
||||
[À LIRE PENDANT L'ÉCOUTE]
poupée russe sur papyrus
de mesquins rebours et destins achevés
rampe sur tes carrefours
sur tes tempes bien trempées
velour né dans les cendres rouges
anabolique et bien crampé
aux crocs du bâtiment beige
Et elle jouit, mais elle jouit!
|
Cumulonimbus, Nuage rose Quebec City, Québec
Faire le rock dans le sous-sol de nos parents pis viber en se réécoutant après.
Contact Cumulonimbus, Nuage rose
Streaming and Download help
If you like Cumulonimbus, Nuage rose, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp